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Devoir d'histoire : Révolutions, libertés, Nations .... (2nde)

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mathieu38150
15-05-14 à 15:42

Bonjour je n'arrive pas à répondre au question suivante, je ne suis pas très bon en histoire :s
Les voicis accompagnés des documents :

document sur "la souveraineté populaire selon Jean-Jacques Rousseau"
<<Si l'on recherche en quoi consiste précisément le plus grand bien de tous, qui doit être la fin de tout système législatif, on trouvera qu'il se réduit à deux objets principaux, la liberté et l'égalité. La liberté, parce que toute dépendance particulière est autant de force ôtée au corps de l'État; l'égalité, parce que la liberté ne peut subsister sans elle. [...]

Mais si l'abus est inévitable, s'ensuit-il qu'il ne faille pas au moins le regler ? C'est précisément parce que la force des choses tend toujours à détruire l'égalité, que la force de la législation doit toujours tendre à la maintenir. [...]

J'appelle donc République tout Etat régi par des lois, sous quelque forme d'administration que ce puisse être. Tout gouvernement légitime est républicain: car alors seulement l'intérêt public gouverne [...].

tout gouvernement légitime est républicain [...].

Les lois ne sont proprement que les conditions de l'association civile. Le peuple, soumis aux lois, en doit être l'auteur [...].

De sorte qu'à l'instant que le Gouvernement usurpe la souveraineté, le pacte social est rompu, & tous les simples Citoyens, rentrés de droit dans leur liberté naturelle, sont forcés mais non pas obligés d'obéir.>>

Document sur "la répartition des pouvoirs selon Montesquieu"
<<Il y a dans, chaque État, trois sortes de pouvoirs : la puissance législative, la puissance exécutrice des choses qui dépendent du droit des gens, & la puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil.
Par la première, le prince ou le magistrat fait des lois pour un temps ou pour toujours, & corrige ou abroge celles qui sont faites. Par la seconde, il fait la paix ou la guerre, envoie ou reçoit des ambassades, établit la sûreté, prévient les invasions. Par la troisième, il punit les crimes, ou juge les différends des particuliers {...] .

Lorsque, dans la même personne ou dans le même corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'y a point de liberté; parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.

Il n'y a point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. Si elle était jointe à la puissance législative, le pouvoir sur la vie et la liberté des citoyens serait arbitraire: car le juge serait législateur. Si elle était jointe à la puissance exécutrice, le juge pour-rait avoir la force d'un oppresseur.

Tout serait perdu, si le même homme, ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs: celui de faire des lois, celui d'exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes ou les différends des particuliers.>>

Les questions sont :
1. Qui doit faire les lois ?

2. Quelle est l'origine de ce pouvoir ?

3. Les pouvoirs doivent-ils être partagés ou sont-ils concentrés entre les mains d'un seul ?

4. Peut-il y avoir rupture entre la Nation et le gouvernement ?

5. Nom de ce régime ?

Merci à tous pour vôtre aide précieuse et merci au créateur de ce forum ainsi qu'à ceux qui le modère !

Posté par
brigedesma
re : Devoir d'histoire : Révolutions, libertés, Nations .... (2n 15-05-14 à 16:16

Les difficultés de la monarchie française

Comment expliquer la soudaineté d'une crise majeure comme la Révolution française ? La monarchie semble être un système solidement établi, gagé sur des siècles de construction monarchique. Pourtant, à la fin du xviiie siècle, la monarchie française est contestée, ses fondements critiqués, voire attaqués. Une conjonction de facteurs se met en place, qui tous concourent, sinon à la chute de la monarchie, du moins à sa remise en cause. Quelles sont ces difficultés de la monarchie vers 1788 ?
I. Une monarchie contestée de toutes parts
• En 1774, le roi Louis XVI monte sur le trône de France. Il hérite d'une situation délicate : s'il est toujours, théoriquement, monarque absolu de droit divin, son pouvoir est en réalité bien davantage contesté que celui de ses prédécesseurs. En Angleterre, le pouvoir du monarque est désormais limité par le Parlement et le pays propose un autre modèle, qui inspire les philosophes et notamment Voltaire. Les philosophes des Lumières ont d'ailleurs contribué à saper la légitimité de la monarchie absolue avec des idées telles que la souveraineté populaire (Rousseau), la tolérance religieuse (Voltaire) ou la séparation des pouvoirs (Montesquieu). La bourgeoisie française et une partie de la noblesse et du clergé sont sensibles à ces idées nouvelles.
• Dès le début du règne de Louis XVI, en 1776, les colonies anglaises d'Amérique du Nord déclarent leur indépendance. Au terme d'une longue guerre contre la monarchie britannique, les insurgents américains, qui ont bénéficié de l'aide considérable de la France, mettent en place un régime nouveau. La Constitution américaine de 1787 est inspirée des idées des Lumières : elle établit une République avec séparation des pouvoirs et représente pour tous les esprits éclairés un exemple à suivre.
• En France, c'est tout le vieux système de la société d'ordres qui est sous le feu de la critique. Dans le tiers état, la bourgeoisie, dont le rôle économique est devenu majeur, revendique une part du pouvoir politique. Elle critique les privilèges du clergé et de la noblesse, qui ne paient pas l'impôt direct. De même, la paysannerie conteste la domination de la noblesse, qui ne joue plus son rôle de protection, à présent assumé par le roi, mais qui bénéficie toujours des droits seigneuriaux. Tout le système social traditionnel est secoué de revendications diverses.

Posté par
brigedesma
re : Devoir d'histoire : Révolutions, libertés, Nations .... (2n 15-05-14 à 16:25

La loi, clé de voûte du système  des droits de l'homme
La « volonté générale », source de la loi
= . L'affirmation de la liberté des individus et la place accordée à la loi, expression de la « volonté générale » au sein d'un « contrat social »,  témoignent de l'influence de Rousseau

Posté par
mathieu38150
re : Devoir d'histoire : Révolutions, libertés, Nations .... (2n 15-05-14 à 16:34

http://www.assistancescolaire.com/eleve/4e/histoire/reviser-une-notion/les-difficultes-de-la-monarchie-francaise-4_his_06 ?

Je comprend pas par rapport à mes questions

Posté par
brigedesma
re : Devoir d'histoire : Révolutions, libertés, Nations .... (2n 15-05-14 à 20:18

La révolution française : l'affirmation d'un nouvel univers politique

Introduction
La Révolution française est un événement majeur de la fin du xviiie siècle. Née des difficultés de la monarchie et des contestations de l'absolutisme, elle marque une rupture totale avec l'ancien régime (la période précédente) dans le domaine politique, mais aussi économique, social et culturel.


voir crise de la monarchie absolue et l'apport des idées des philosophes des "Lumières"


La France se modernise et change de visage. Un nouvel univers politique et social émerge : les Français n'étaient que des sujets, ils deviennent des citoyens impliqués dans la vie politique d'une nation souveraine unifiée.
Mais la Révolution crée aussi des divisions durables dans la société française, entre les plus progressistes et les plus conservateurs.
I. Les contestations de l'absolutisme et les crises de la monarchie aux origines de la Révolution française (1787-1789)
1. Un contexte favorable : l'absolutisme contesté par les élites en France et dans le monde
• La France est une monarchie absolue de droit divin : tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du roi qui tient son pouvoir de Dieu. Mais ce type de régime politique est contesté dès le xviie siècle.
• En 1640, puis en 1688, deux révolutions opposent le Parlement anglais aux rois Charles Ier (décapité) et Jacques II (chassé de Londres). Elles débouchent sur la mise en place d"une monarchie parlementaire. Deux textes fondamentaux limitent les pouvoirs du roi : l'Habeas corpus (1679) qui donne plus de droits aux accusés, et la Déclaration des droits (1689) qui donne plus de pouvoirs au Parlement.
• En France, les philosophes des Lumières reprennent ce modèle pour critiquer la monarchie absolue. Ils proposent des idées progressistes : rejet de l'intolérance religieuse, culte de la raison, défense des libertés et des droits des individus, critique de la justice arbitraire et des abus du pouvoir, demande d'un autre système politique avec une vraie séparation des pouvoirs. Mais ces idées ne touchent qu'une toute petite partie de la population : les élites bourgeoises et intellectuelles.
• À la fin du xviiie siècle, des révoltes secouent l'Europe et l'Amérique du Nord. Les bourgeois français sensibles aux idées des Lumières soutiennent le soulèvement des colons anglais d'Amérique contre la couronne d'Angleterre. L'aide de l'armée française permet la victoire des insurgés.
• La Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776 et la Constitution des États-Unis d'Amérique de 1787 reprennent les idées progressistes des Lumières. Cet événement passionne l'opinion publique naissante et sert aussi de modèle.

Posté par
brigedesma
re : Devoir d'histoire : Révolutions, libertés, Nations .... (2n 15-05-14 à 20:29

Les Lumières : courant de pensée en Europe au XVIIIe siècle, qui favorise les progrès et le bonheur des hommes.

Le 18ème siècle fut marqué par des idées nouvelles et principalement un désir de liberté.
Des philosophes, Voltaire, Rousseau,, Diderot, Montesquieu critiquaient la monarchie absolu de droit divin et les privilèges excessifs des nobles et du clergé. Ils souhaitaient de nouveaux modèles de société dans lesquels les hommes seraient libres et égaux.
Ce mouvement est appelé « la philosophie des lumières », car les philosophes se proposaient « d'éclairer » le plus grand nombre de personnes sur la manière de vivre heureux et de fonder une société juste. Diderot est le témoin le plus complet de ce mouvement des lumières. Homme de lettres, critique d'art, il a mené à bien avec d'autres philosophes, la rédaction de l'Encyclopédie.

- LES IDEES NOUVELLES DES PHILOSOPHES
Quelles sont les nouvelles idées des philosophes ?
Des penseurs, les philosophes critiquent et remettent en cause la monarchie absolue, la religion, les inégalités de la société (privilèges).
Ils sont favorables à plus de liberté, à l'égalité, à la tolérance.
Philosophes des lumières: penseur qui observe et critique la société et les croyances de son temps au nom du progrès de l'humanité.
Comment les nouvelles idées sont-elles diffusées ?
III-LA DIFFUSION DES IDEES NOUVELLES)
Les nouvelles idées se diffusent dans les salons et grâce à l'Encyclopédie de Diderot.
Cette période s'appelle les Lumières.
Les philosophes des Lumières
Bien qu'il soit possible de résumer les grandes lignes des idées des Lumières, il ne faut pas oublier que ces idées ont été développées par plusieurs individus. C'est pourquoi les principaux philosophes seront présentés ici..
Mots clé : Penseurs, philosophes, tolérance, liberté, égalité, privilège. Salon, Encyclopédie,  Les lumières

Le gouvernement décrit par Rousseau
Le meilleur souverain est le peuple. C'est le peuple qui doit édicter la volonté générale. Cette idée est inspirée de celle du contrat social. Le consentement du peuple, face aux décisions, est nécessaire. Dans cette vision, la liberté individuelle est conservée parce que tous y gagnent plus (liberté, moralité, vertu) qu'ils n'y perdent (obéissance). L'égalité formelle remplace ainsi l'inégalité naturelle véhiculée par la monarchie.

La volonté générale de la nation ne se limite pas qu'à l'addition de toutes les volontés particulières. En effet, à celles-ci s''ajoute la moralité. De cette manière, les décisions sont prises par vote majoritaire. La minorité, qui est dans l'erreur, doit alors se soumettre à la majorité. L'individu est donc considéré comme une partie du tout.

Puisque le gouvernement totalement démocratique n'est possible que dans les territoires extrêmement petits, Rousseau propose un gouvernement aristocratique basé sur des élections. Selon lui, c'est le meilleur moyen de gouverner un grand État. Il refuse ainsi la monarchie où le roi usurpe la souveraineté du peuple. Toutefois, lorsque le gouvernement est menacé, il indique clairement que les dirigeants peuvent instaurer une dictature provisoire.

En pratique, il affirme que la démocratie est une utopie possible seulement dans les petits États. Il peut ainsi s'avérer que le despostisme soit nécessaire.






Montesquieu (1689-1755)
Dès la fin de ses études, Montesquieu s'est intéressé au droit. Son oeuvre majeure porte d'ailleurs sur le droit e l'esprit des lois. Dans ce texte, il propose plusieurs théories sur les lois, sur les gouvernements et sur la politique. Selon lui, les lois ont des causes physiques et morales.




C'est d'ailleurs à Montesquieu que l'on doit les termes des catégories de pouvoirs. En effet, c'est lui qui proposé de distinguer le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif.
Influences principales
Montesquieu a eu plusieurs influences pour rédiger ses oeuvres. D'abord, il a lu et étudié plusieurs auteurs del'Antiquité, tels que Platon et Aristote. Il a également lu des textes plus récents, comme ceux de Machiavel. À ces références, s'ajoutent ses réflexions issues de ses connaissances et de ses expériences personnelles, tant en politique qu'en science.
Théorie des gouvernements

Dans l'une des sections de son essai, Montesquieu analyse les structures gouvernementales possibles. Il propose une nouvelle classification des gouvernements en fonction du nombre de personnes qui sont au pouvoir. Il distingue ainsi les républiques (démocratique ou aristocratique), les monarchies et le despotisme.
République démocratique
Dans une république démocratique, c'est l'ensemble des citoyens qui est souverain. Dans un système comme celui-là, les lois et le suffrage sont vraiment importants. Le peuple élit les magistrats qui devront gouverner en préférant toujours l'intérêt général par opposition à l'intérêt individuel, puisque les hommes sont égaux : ils sont tout.
République aristocratique
Dans la république aristocratique, ce sont certains nobles qui sont souverains. Ces nobles se distinguent par la naissance et sont préparés au pouvoir par l'éducation. Pour qu'une république aristocratique fonctionne, il faut que les dirigeants gèrent avec modération en prenant en considération la dignité humaine. Si les nobles oublient l'esprit de modération, il y a des risques de corruption. Les dangers de la république aristocratique sont la démagogie et la corruption qui peuvent survenir au sein des magistrats. La démagogie et la corruption peuvent mener jusqu'à la tyrannie.
La monarchie
Dans une monarchie, une seule personne a le pouvoir : le roi. Celui-ci règne avec des règles strictes et établies. Les pouvoirs intermédiaires (noblesse, clergé, villes) s'assurent que le roi n'abuse pas de son pouvoir. Lorsque les pouvoirs intermédiaires sont trop faibles, il y a des risques de corruption et de despotisme.
Le despotisme
Le despotisme représente un territoire géré par une seule personne qui exerce pouvoir arbitraire et illimité. Les sujets obéissent par crainte des répercussions. Le but du despote est de conserver la tranquillité de son royaume. Dans un régime despotique, les savoirs et l'éducation représentent un danger pour le roi, puisque l'ignorance est essentielle à l'obéissance des sujets.



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