Bonjour à tous
J'ai une petite question merci beaucoup d'avance
Que se passerait-il si Hitler gagnait la Seconde Guerre mondiale?
Alors je propose
La vision d'Hitler aurait vu la présence du Reich à travers l'Europe, dans les profondeurs de l'Union soviétique, jusqu'en Afrique - le monde qu'il a appelé le nouvel ordre .

Le journal britannique "Daily Star" a publié le scénario auquel le monde aurait ressemblé si les nazis avaient gagné la Seconde Guerre mondiale .

Le scénario impliquait que Berlin deviendrait la capitale du monde, et qu'elle aurait été considérablement rénovée en tant que future ville, et les alliés d'Hitler, le Japon et l'Italie, occuperaient et garantiraient des pays entiers .

Hitler était susceptible de prendre le contrôle total de l'Europe - soit en occupant ou en installant des gouvernements fantoches dans des États comme la Grande-Bretagne et la France .

Les seigneurs de guerre nazis avaient de grands projets pour la Grande-Bretagne, et ils ont affirmé qu'ils voulaient prendre le siège du légendaire Winston Churchill, du palais de Blenheim, et Hitler voulait également tenir la colonne de Nelson et l'expédier à Berlin comme prix ultime pour avoir vaincu la Grande-Bretagne .

Le journal a souligné que Berlin devait se transformer en une ville appelée Germania, qui était appelée la "capitale du monde" dans les plans avancés par l'architecte d'Hitler, Albert Speer .
Et certains témoignages indiquent que Moscou se transformait en un immense lac pour l'Armée rouge vaincue .
En juin 1940, une faction sérieuse au sein du gouvernement britannique a exhorté à faire la paix avec l'Allemagne. En septembre 1940, la RAF était dans un murmure de défaite, laissant la Grande-Bretagne ouverte à l'invasion. En octobre 1941, la Russie est sur le point de s'effondrer alors que la panique s'empare de Moscou et que les troupes allemandes se tiennent à une quarantaine de kilomètres .

Si l'histoire avait pris des tournures légèrement différentes à l'un de ces moments, Hitler aurait bien pu réaliser son rêve de conquête totale de l'Europe.

Que serait-il arrivé alors? Dans un livre mince mais fascinant intitulé Visions de la victoire , l'historien Gerhard L. Weinberg (auteur du magistral A World at Arms , largement considéré comme la plus belle étude de la Seconde Guerre mondiale jamais écrite) a suivi une piste d'indices intrigants laissés par les principaux chefs de état sur le monde d'après-guerre chacun envisagé. C'est la vision de Franklin D. Roosevelt qui correspondait le mieux à l'ordre mondial post-1945 qui s'est concrétisée. Mais sans surprise, la vision la plus effrayante était celle d'Hitler. Dans son esprit, la suite d'une guerre mondiale victorieuse aurait été la troisième guerre mondiale, suivie de la quatrième guerre mondiale, et ainsi de suite - jusqu'à ce que l'Allemagne ait conquis le monde entier.

La victoire initiale en Europe aurait été suivie de l'annexion directe de pays jugés convenablement nordiques par Hitler: le Danemark, la Norvège , la Suède et la Finlande , ainsi que la Suisse alémanique. Le brutal «gouvernement général» de la Pologne se serait étendu à l'ex-Union soviétique jusqu'à 70 degrés de longitude est - un peu plus de la moitié de tout l'empire russe - et la région entière se serait transformée en un vaste bassin de main-d'?uvre esclave. Le Japon recevrait (temporairement) le reste de l'Union soviétique.

Mussoliniserait autorisé à acquérir des terres proches de celles de l'Empire romain, sauf que Hitler avait l'intention de conserver le contrôle de la France et de la Grande-Bretagne (ainsi que de l'Irlande) et de convertir l'Espagne et le Portugal en États satellites. En Afrique subsaharienne, il s'attendait à restaurer les colonies que l'Allemagne avait perdues après la Première Guerre mondiale et à saisir le reste des puissances européennes vaincues. Comme les Afrikaners étaient des racistes implacables bien après le c?ur d'Hitler, il anticipait une Afrique du Sud pro-nazie. Il va sans dire que les nazis avaient l'intention d'éradiquer les Juifs et autres «sous-humains» dans toutes les régions qu'ils contrôlaient.

Hitler voyait clairement ses principaux alliés, l'Italie et le Japon, comme des partenaires de complaisance. En tant qu'État fasciste, l'Italie pourrait être autorisée à laisser son nouvel empire sur une base permanente, mais le Japon, après avoir fait le sale boulot de conquérir la Chine, la moitié orientale de l'Union soviétique, l'Asie du Sud-Est, l'Australasie et le Pacifique central, serait finalement conquise à son tour, mais seulement après la destruction des États-Unis, la dernière grande puissance libérée du contrôle de l'Axe.

Weinberg n'a discerné que les plans allemands les plus vagues sur la manière dont il entendait faire face à ce dernier problème, l'élimination des États-Unis. Une raison majeure à cela semble avoir été la sous-estimation persistante d'Hitler de la population américaine en tant que «race de bâtards», incapable de présenter une menace sérieuse pour les prouesses militaires aryennes et susceptible de s'effondrer de l'intérieur à tout moment. Jusqu'à l'automne 1944, Hitler continuait de considérer les Britanniques comme son adversaire le plus dangereux en Occident, malgré le fait qu'à ce moment-là, les États-Unis fournissaient non seulement le plus de main-d'?uvre dans le théâtre d'opérations européen, mais aussi le plus de chars. , les avions et l'artillerie. En effet, à ce moment-là, l'aide militaire américaine soutenait les efforts de guerre de chaque nation combattant les puissances de l'Axe.

La stratégie originale d'Hitler pour l'Europe appelait sagement à achever la conquête de l'Europe occidentale avant de se retourner contre l'Union soviétique - qui a maintenu son pacte de non-agression avec l'Allemagne jusqu'au moment de l'invasion nazie en juin 1941. Tout s'était déroulé comme prévu, le une puissance indivise de l'armée allemande serait tombée sur la Russie, et la vision d'Hitler d'une Europe sous domination allemande de l'Irlande à l'Oural aurait bien pu se réaliser.

Mais la grande stratégie globale d'Hitler - saisir le reste du monde sur le plan de versement - aurait alors rencontré un problème que Hitler semble n'avoir jamais envisagé.

Hitler supposait que les Japonais resteraient obligatoirement en guerre contre la Chine et les États-Unis jusqu'à ce qu'il puisse engloutir ses anciens alliés. Pourtant, le Japon impérial a clairement compris que son partenariat avec l'Allemagne nazie était temporaire, en particulier compte tenu du racisme virulent sur lequel le nazisme reposait. (Hitler pourrait appeler les Japonais des «Aryens honoraires», mais la phrase elle-même révèle la maladresse idéologique de l'alliance.) Et l'histoire est remplie de renversements d'alliance face à de nouvelles circonstances. Le bruderkrieg austro-prussiende 1866 a cédé la place à la double alliance entre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie en 1879; L'Italie, le troisième membre des puissances centrales de la Première Guerre mondiale, est en fait entrée dans cette guerre du côté des Alliés et allait également changer de camp pendant la Seconde Guerre mondiale. Et dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'Allemagne de l'Ouest sont devenus partenaires de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord.

Ainsi, bien avant que l'Allemagne nazie n'ait pu réaliser son objectif ultime de conquête du monde, le reste du monde aurait sûrement mis de côté ses différences face à cette menace évidente, massive et implacable. Le résultat aurait au moins permis aux États-Unis de prendre pied en Asie du Sud et de l'Est, alors qu'il est peu probable que l'Allemagne ait jamais acquis la capacité de projeter des armées à travers l'immensité de l'océan Atlantique, et encore moins du Pacifique. Le mieux qu'il aurait pu faire aurait été de créer une flotte de bombardiers transatlantiques comme le Amerikabomber fictif (qui, soit dit en passant , semble avoir été conçu avec l'idée d'un aller simple aboutissant non pas à un bombardement traditionnel, mais plutôt à un crash. dans les gratte-ciel de New York).

Les États-Unis auraient réagi avec le Convair B-36 «Peacemaker», le premier bombardier intercontinental décidément non théorique, conçu pour frapper Berlin à partir de bases situées dans le nord-est du Canada. Le B-36 a commencé son développement en 1941, à un moment où il semblait que Hitler pourrait en effet envahir toute l'Europe. Le premier prototype a volé en 1946 et l'énorme bombardier à six moteurs est devenu opérationnel deux ans plus tard. En 1948, les États-Unis possédaient un arsenal de plus de cinquante bombes atomiques. (Il est très douteux que l'Allemagne aurait réalisé des armes atomiques à ce moment-là, étant donné la raison de son programme nucléaire.) La "race des bâtards" aurait alors éteint la "course des maîtres" d'Hitler sous des dizaines de nuages ??en forme de champignon.
Merci beaucoup d'avance

***Titre et forum changés***