Fiche de histoire géographie
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Sujet corrigé Bac S 2016 Histoire Géographie Métropole

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CORRECTION BAC METROPOLE 2016 HISTOIRE-GEOGRAPHIE SERIE S

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exercice SUJET 1 : LE PROCHE ET MOYEN ORIENT, UN FOYER DE CONFLITS DEPUIS LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE.

Résumé


Au XXème siècle, le Moyen Orient est une région très conflictuelle. Tout d'abord elle est le berceau des trois grandes religion monothéistes (Islam, Christianisme et Judaïsme). Cette région est d'ailleurs un carrefour politique, culturel, géographique?Sans parler de ses ressources pétrolières essentielles. La problématique du sujet est de comprendre quelles sont les origines des conflits au Moyen-Orient et pourquoi cette région reste un foyer constant de conflits ?

Eléments d'introduction


Le Proche-Orient et le Moyen-Orient sont complexes et difficiles à définir. Ils se trouvent dans la partie la plus occidentale de l'Asie mais mordent sur l'Afrique (en Egypte) et sur l'Europe (en Turquie). L'appellation Proche-Orient est issue de la diplomatie française de la fin du XIXème siècle: l'Orient désigne l'Asie et l'adjectif proche fait référence à la partie de l'Asie la plus proche de la France (celle située au bord de la Méditerranée). L'appellation MoyenOrient, issue de la diplomatie britannique du début du XXème siècle, désigne un territoire plus large que le Proche-Orient : le Moyen-Orient englobe aussi l'ensemble des Etats situés autour du Golfe persique. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette région a été le théâtre de très nombreux conflits dont les acteurs, les motifs et l'intensité ont été extrêmement variés. Mais ces conflits n'ont pas qu'un impact local ou régional sur le Proche et le Moyen-Orient ; ils ont depuis plus d'un demi-siècle une véritable résonnance mondiale.

I. Quels sont les principaux facteurs de conflictualité au Proche et au MoyenOrient ?

A. Une région-carrefour disposant de ressources convoitées

Le Proche et le Moyen-Orient constituent un carrefour entre trois continents (Asie, Afrique et Europe) et entre deux espaces maritimes (Océan Indien et Mer Méditerranée). A ce titre, les détroits et les canaux jouent un rôle primordial, notamment pour l'écoulement des hydrocarbures. Le détroit d'Ormuz permet l'accès au Golfe Persique. Le détroit de Bab-elMandeb permet d'accéder à la Mer Rouge. Le canal de Suez permet l'accès à la Méditerranée depuis la mer Rouge mais il a été le théâtre de conflits : en 1956, l'Egypte nationalise le canal donc les Français (qui avaient construit le canal dans les années 1860) et les Britanniques (qui l'avaient racheté en 1875) interviennent militairement pour empêcher cette nationalisation mais l'opération échoue sous la pression de la communauté internationale. Par ailleurs, le Proche et le Moyen-Orient disposent de ressources convoitées :
les hydrocarbures
l'eau

B. Une très grande diversité de peuples dont un n'a pas d'Etat

On trouve, au Proche et au Moyen-Orient, cinq grands peuples, définis les uns par rapport aux autres par le critère linguistique. La plupart du temps, les limites de ces peuples correspondent avec les frontières des Etats. Les Arabes sont majoritaires avec près de 200 millions de personnes. Ils sont implantés au Sud de la région, à cheval sur plusieurs Etats (Egypte, Palestine, Jordanie, Liban, Syrie, Irak et dans tous les Etats de la péninsule arabique). Les Perses sont numériquement le deuxième peuple de la région, avec près de 65 millions de personnes. Ils sont à l'Est de la région (uniquement en Iran). Les Turcs sont environ 60 millions de personnes, installées dans le Nord de la région et dans un seul Etat, la Turquie. Enfin, les Juifs sont environ 6 millions de personnes et sont regroupés, au sein du Proche et MoyenOrient dans un Etat fondé en 1947 par l'ONU spécialement pour eux : Israël. Mais la fondation de cet Etat a tout de suite été contestée par les peuples musulmans autour. Aujourd'hui, cette question est en partie apaisée (l'Egypte et la Jordanie ont reconnu Israël alors que l'Iran veut sa disparition).

C. Un monde majoritairement musulman avec des minorités

Le Proche et le Moyen-Orient sont une région à majorité musulmane car elle est le berceau de l'Islam au VIIème siècle. On y trouve environ 240 millions de musulmans, divisés en deux branches religieuses (liées à l'histoire de l'islam) :
les sunnites sont plus de 160 millions et s'étendent sur les deux tiers occidentaux du Proche et du Moyen-Orient (Egypte, péninsule arabique, Syrie, Palestine, Jordanie, Turquie, Liban).
les chiites sont près de 80 millions de fidèles et se concentrent dans quelques Etats de la région (Iran, Irak, Bahreïn).

On trouve aussi des chrétiens et des juifs dans la région. Les chrétiens sont minoritaires dans la région, comme dans les Etats où ils sont présents : en Egypte (les Coptes), au Liban (les Maronites), en Syrie et en Irak (les Chrétiens orientaux). Les juifs, quant à eux, sont minoritaires dans la région mais sont majoritaires dans l'Etat d'Israël.

La région accueille aussi des lieux saints pour les trois « religions du livre » (appellation donnée au judaïsme, au christianisme et à l'Islam, fondés sur la Bible et le Coran). Jérusalem est le lieu saint du judaïsme et du christianisme. Pour l'Islam, on trouve trois lieux saints : Médine et La Mecque qui sont les villes de fuite et de refuge de Mahomet en 632 mais aussi Jérusalem. Le fait que Jérusalem soit une ville trois fois sainte est une des clefs du conflit israélo-palestinien : en 2002, la visite d'Ariel Sharon sur l'esplanade des Mosquées déclenche la seconde intifada.

II. Pourquoi l'histoire diplomatique du Proche et du Moyen-Orient est-elle complexe ?

A. Un enjeu pour les Etats-Unis et l'URSS pendant la Guerre froide

Pendant la Guerre froide, le Proche et le Moyen-Orient constituent un enjeu majeur pour les deux superpuissances et leurs alliés. Les Etats de la région sont majoritairement alliés aux Etats-Unis : en 1955, est signé le Traité d'organisation du Moyen-Orient, une alliance diplomatique et militaire entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Turquie, l'Irak, l'Iran et le Pakistan. D'autres Etats, non-membres de cette organisation, sont des alliés de Washington : Israël, la Jordanie, l'Arabie Saoudite... La France et le Royaume- Uni interviennent en 1956 en Egypte lorsque Nasser, le président égyptien, nationalise le canal de Suez. Les Etats-Unis interviennent aussi au Liban en 1958 pour rétablir l'ordre. Moins présente dans la région, l'URSS n'est cependant pas absente du Proche et du Moyen-Orient. Elle est alliée à la Syrie, au Yémen et à l'Afghanistan. Elle intervient d'ailleurs militairement en Afghanistan dès 1979 pour soutenir le gouvernement communiste contre l'attaque des moudjahidines. Mais cette intervention échoue et l'URSS se retire en 1989.

B. Depuis 1991, l'hégémonie états-unienne sur la région ?



La disparition de l'URSS laisse, pour un temps, les Etats-Unis libres d'intervenir au Proche et au Moyen-Orient. Ils jouent pleinement leur rôle de « gendarmes du monde ».

Exemple : La guerre du Golfe (1990-1991) est un bon exemple. En 1990, l'Irak envahit le Koweït pour s'approprier ses réserves pétrolières et afin de disposer d'une ouverture plus large sur le Golfe persique. Après deux ultimatums adressés par l'ONU, l'Irak est attaquée en janvier 1991 par une coalition internationale, dont les trois quarts des troupes et du matériel proviennent de l'armée américaine. L'opération « Tempête du désert » s'achève en mars 1991 par une cuisante défaite des troupes irakiennes.

Cependant les positions américaines au Proche et au Moyen-Orient se dégradent après les attentats du 11 septembre 2001. En octobre 2001, l'ONU autorise une guerre en Afghanistan pour traquer Ben Laden et renverser le régime des talibans qui le protègent. En 2003, l'ONU refuse une intervention armée en Irak : les Etats-Unis partent seuls faire la guerre contre Saddam Hussein. Ces deux Etats sont désignés par l'administration Bush comme faisant partie d'un « Axe du Mal ». L'armée américaine renverse rapidement le régime en place dans ces Etats mais est l'objet d'attentats-suicides perpétrés par des islamistes et ne parvient pas à empêcher ce qui aujourd'hui s'apparente à des guerres civiles.

C. Le conflit israélo-palestinien : le moteur de l'instabilité dans la région

Jusqu'aux années 1970, les guerres concernant Israël sont menées par ses voisins arabes qui refusent son existence. Le 29 novembre 1947, l'ONU adopte un plan de partage de la Palestine, prévoyant la création d'un Etat juif, d'un Etat arabe et un statut international pour Jérusalem. Cette décision est inspirée du sionisme et de la volonté de nombreux Juifs de quitter l'Europe après le génocide nazi. Les Etats arabes rejettent ce plan. Le 14 mai 1948, le mandat britannique sur la Palestine prend fin et l'Etat d'Israël est proclamé. Le lendemain, les Etats arabes attaquent Israël et sont défaits. L'armistice de 1949 permet à Israël de gagner des territoires par rapport à ceux qui lui avaient été attribués par l'ONU en 1947. De nombreux Palestiniens se réfugient dans les pays arabes voisins, aucun Etat palestinien ne voit le jour.

En 1956, Israël intervient aux côtés de la France et du Royaume-Uni dans la crise de Suez et occupe le Sinaï. En 1967, éclate la guerre des Six-Jours : c'est une nouvelle victoire israélienne contre les pays arabes. Israël occupe le Sinaï, Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. En 1973, éclate la guerre du Kippour où Israël vainc l'Egypte et la Syrie. Dans les années 1970, des divisions apparaissent entre les pays arabes et les guerres contre Israël cessent : l'Egypte signe avec Israël les accords de Camp David en 1979, Israël lui restitue le Sinaï.

A partir des années 1970, les guerres se recentrent sur une opposition entre Israéliens et Palestiniens. Les défaites des pays arabes contre Israël encouragent le développement d'un nationalisme palestinien, incarné par l'Organisation de Libération de la Palestine et son chef Yasser Arafat. Ils exigent le retour des réfugiés, la libération des territoires occupés, l'unité de la Palestine et refusent de reconnaître Israël. L'OLP pratique la guérilla et le terrorisme à partir des camps de réfugiés de Jordanie et du Liban. La présence des réfugiés palestiniens dans ces Etats participe à la déstabilisation de la région : en 1970, la Jordanie chasse les combattants de l'OLP en faisant des milliers de morts. En 1975, au Liban, les milices chrétiennes affrontent les combattants de l'OLP, ce qui déclenche une guerre civile de quinze ans dans ce pays.

En 1987, éclate la première intifafa: c'est un soulèvement des Palestiniens de la bande de Gaza et de la Cisjordanie contre l'armée israélienne. Au début des années 1990, les relations entre Israël et l'OLP se détendent : en 1993, les accords d'Oslo sont signés entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, le premier ministre israélien : ils prévoient la mise en place d'une Autorité palestinienne (qui n'a pas le statut d'Etat) possédant des pouvoirs en matière d'éducation, de santé et de police sur la bande de Gaza et une partie de la Cisjordanie. Mais depuis le milieu des années 1990, le processus de paix est bloqué par la montée des tensions dans les deux camps.

III. Comment la montée de l'islamisme déstabilise-t-elle le Proche et le MoyenOrient ?

A. Naissance et diffusion de l'islamisme politique jusqu'aux années 2000

L'islamisme est une idéologie qui part du constat du recul de la place de l'islam dans les sociétés musulmanes. Il vise donc à ré-islamiser ces sociétés en imposant le Coran comme fondement de la vie sociale et politique. Pour les islamistes, cela passe par l'application de la charia. L'islamisme naît en 1928 en Egypte : il est formulé par les «Frères musulmans », à une époque où le Proche et le Moyen-Orient étaient sous domination coloniale européenne. L'islamisme se caractérise par une référence constante à un ordre ancien, par son intolérance et son fanatisme : il rejette la pensée scientifique moderne, les valeurs de la démocratie, la mixité...

Au Proche et au Moyen-Orient, les Etats créés après l'indépendance le sont sur le modèle occidental : des Etats laïcs dans lesquels l'islam est une religion ne devant pas interférer dans la vie politique. En Syrie ou en Iran, dès les années 1960, le parti Baas au pouvoir n'hésite pas à réprimer les islamistes. La révolution iranienne de 1979 marque un tournant : elle permet l'arrivée au pouvoir des islamistes. Ils fondent la République islamique d'Iran. Le pays est contrôlé par un parti unique aux mains des religieux chiites, la terreur de masse est pratiquée, les libertés ne sont pas reconnues et la justice coranique est appliquée. Depuis les années 1980, l'islamisme progresse au Proche et au Moyen-Orient : les islamistes sont au pouvoir en Turquie depuis 2002, dans la bande de Gaza depuis 2006... Plusieurs raisons expliquent ces succès :

Des causes externes : le sentiment d'humiliation lié aux défaites face à Israël et lié à la présence occidentale (bases américaines en Arabie-Saoudite) ;
Des causes internes : une crise économique et sociale que des régimes, souvent autoritaires et corrompus, n'ont pas réussi à faire reculer; des organisations islamistes qui pratiquent une politique caritative et qui se chargent de l'éducation de la jeunesse.

B. La radicalisation islamiste par le terrorisme depuis les années 2000

Dès les années 1990, l'islamisme prend une forme plus radicale : le terrorisme. Des imams lancent des fatwas appelant les musulmans à tuer les Américains et leurs alliés, accusés de piller les richesses des musulmans, de souiller leurs lieux saints et de tuer des musulmans. A l'exception des attentats du 11 septembre 2001, les attentats perpétrés par les terroristes islamistes au Proche et Moyen-Orient (ou ailleurs dans le monde) sont relativement artisanaux: ils déposent des bombes ou pratiquent des attentats-suicide dans des lieux publics. Ils cherchent à semer la terreur en Occident pour l'obliger à se retirer du Proche et Moyen-Orient et à déstabiliser les pouvoirs locaux pour imposer la charia (comme le fait l'organisation terroriste « Etat islamique » dans le Nord de la Syrie et de l'Irak). Parmi les cellules les plus actives au Proche et au Moyen-Orient, on trouve Al-Qaïda et ses ramifications mais aussi le récent Etat islamique.

Les terroristes islamistes réactivent l'idée de guerre sainte (djihad) contre l'Occident, où ils promettent aux martyres d'accéder directement au paradis. Le recrutement des candidats se fait dans les Etats musulmans mais aussi en Occident. Les djihadistes s'entraînent dans des camps situés dans des territoires contrôlés par les islamistes (Afghanistan) et leur financement est assuré par des Etats (l'Iran et la Syrie financent le Hezbollah, un mouvement politique et armé terroriste chiite libanais) ou par des activités illégales (trafic de drogue, trafic de cigarettes, prise d'otages...).

C. Le « printemps arabe » : progrès de la démocratie ou de l'islamisme ?

Fin 2010, éclate ce que les journalistes appellent le « printemps arabe » : il s'agit d'un vaste mouvement de contestation populaire contre les régimes autoritaires d'Afrique du Nord et du Proche et Moyen-Orient où se mêlent des revendications politiques (plus de démocratie) et socio-économiques (une amélioration des conditions de vie). Les opposants sont hétérogènes et peu structurés : une opposition libérale autour de quelques intellectuels et des partis islamistes anciens (les Frères musulmans en Egypte). D'immenses manifestations ont lieu (sur la place Tahrir au Caire) que les dirigeants répriment de façon très violente.

Trois cas de figure se dégagent à l'issue du « printemps arabe » :

Le régime est renversé et son chef est déposé : en Egypte, les manifestations mettent fin aux 31 ans de pouvoir d'Hosni Moubarak ;

Le régime s'est maintenu car il a accepté des réformes : en Jordanie, le roi Abdallah change de premier ministre, fait augmenter les salaires, réduit les prix et garantit la liberté d'expression

Le régime s'est maintenu par une répression très violente : en Syrie, Bachar el- Assad a lancé une guerre contre les « rebelles », laquelle guerre a débouché sur une guerre civile qui n'est toujours pas résolue.

Conclusion : Un apaisement impossible au Proche et au Moyen-Orient ?

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Proche et le Moyen-Orient ont été un foyer de tensions majeures et l'avenir n'est guère encourageant : les conflits perdurent en Irak (où le pays connaît une guerre civile entre sunnites et chiites) et en Afghanistan (où les talibans font un retour en force) ; des peuples continuent à demander en vain des droits politiques et à être systématiquement réprimés (c'est le cas des Kurdes, notamment en Turquie) ; des Etats suscitent toujours l'inquiétude de l'Occident : l'Iran qui développe un programme nucléaire ; l'Iran et la Syrie qui finance des mouvements terroristes... la montée en puissance de l'islamisme dans toute la région, qui peut faire craindre un embrasement généralisé dirigé contre Israël. Finalement, les seuls espaces de stabilité au Moyen-Orient sont les Etats autoritaires qui ne laissent place à aucune forme d'opposition (Arabie Saoudite). La politique occidentale visant à implanter largement la démocratie au Proche et au Moyen-Orient semble avoir échoué. Pour les Occidentaux, l'intérêt n'est pas de souhaiter le maintien des régimes autoritaires qui ont le « mérite » de garantir la sécurité des approvisionnements en hydrocarbures ?



exercice SUJET 2 : LA GOUVERNANCE EUROPEENNE DEPUIS LE TRAITE DE MAASTRICHT.

Résumé

En 1992, lors du traité de Maastricht la CEE devient l'Union Européenne (UE). Avant ce changement la communauté était entendue comme « économique » uniquement, désormais son action n'est plus limitée. La citoyenneté européenne est créée, la décision de partager une monnaie unique (l'euro) est prise et enfin les pays de la nouvelle union décide d'une politique étrangère de sécurité commune (PESC). Mais alors comment gouverner une union d'Etats qui s'est étendue progressivement à 28 Etats ?

Eléments d'introduction

Débutée en 1950 avec la fondation de la CECA puis poursuivi en 1956 avec la création de la CEE, la construction européenne ne concerne à l'époque que la partie occidentale du continent. Avec la chute du communisme, le processus d'intégration européen touche désormais tout le continent ce qui conduit à de nombreuses transformations de son fonctionnement débutées avec le traité de Maastricht de 1992 qui donne naissance à l'Union Européenne.

I. Une Europe élargie aux ambitions renforcées

A. Un élargissement sans précédent

Entre 1989 et 1991, la division du continent européen s'achève suite à la chute du bloc communiste et à la disparition de l'URSS. Après 50 ans de bipolarisation, la possibilité de construire à l'échelle du continent une Europe politique qui correspondrait à l'Europe géographique devient réalité. Pour fuir l'influence russe, bénéficier de la réussite économique de l'Europe de l'ouest et pour symboliser leur nouvelle indépendance, les anciens pays communistes font immédiatement acte de candidature pour entrer dans la CEE. Dès le 3 octobre 1990, l'ex-RDA est absorbée par la RFA, donnant le départ d'un élargissement sans précédent. Pour l'accompagne, la CEE met en place des programmes d'aide pour encourager la transition économique des candidats.

Si les Européens de l'Est sont très enthousiastes et pressés d'entrer dans la CEE, ceux de l'Ouest sont plus réservés compte tenu de la situation politique et économique des candidats à l'adhésion. Aussi, en 1993, est organisé le sommet de Copenhague qui fixe les critères d'adhésion à la CEE. Ils sont d'ordre politique (démocratie et respect des droits de l'Homme), économique (présence d'une économie de marché viable) et juridique (prise en compte de l'acquis communautaire - ensemble des lois votées par la CEE - dans la législation nationale). Ces critères sont respectés par les Etats neutres d'Autriche, de Finlande et de Suède qui intègrent l'Europe en 1995 profitant de la fin de la guerre froide et donc de l'image proaméricaine de la construction européenne. L'Europe passe à 15 membres.

L'étape suivante est plus difficile car les autres candidats connaissent une transition politique et économique qui les rend plus fragile et plus pauvre que la moyenne de l'UE. Malgré cela, au 1er janvier 2004, 10 nouveaux Etats adhèrent à l'Union européenne : la Pologne, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, Chypre et Malte. L'UE passe alors de 15 à 25 membres, c'est l'élargissement le plus important jamais connu avec 10 Etats et 75 millions d'habitants en une seule fois. En 2007, c'est au tour de la Roumanie et de la Bulgarie puis, en 2013, de la Croatie de rejoindre l'UE. Elle comprend désormais 28 membres, s'étend sur 4,45 millions de km2 et accueille 508 millions d'habitants.

B. Une « Europe puissance »

Dans un contexte mondial marqué par l'affirmation des organisations régionales (MERCOSUR 1991, ALENA 1994), la CEE souhaite peser sur les autres acteurs mondiaux et donc renforcer sa puissance. Pour atteindre cet objectif, le traité de Maastricht est signé le 7 février 1992. Il transforme la CEE, principalement axée sur l'économie, en Union Européenne aux ambitions beaucoup plus vastes. L'UE s'organise autour de trois piliers : l'économie avec la mise en place d'un marché commun et d'une monnaie commune, la politique étrangère par la création de la PESC (Politique Extérieure et de Sécurité Commune) et l'ordre public par l'instauration d'une coopération politique et judiciaire. Ce traité permet donc un approfondissement de la construction européenne malgré certaines résistances. La France n'adopte le traité par référendum qu'à 51,04% des votants et le Danemark doit passer par deux votes en juin 92 puis en mai 1993 pour ratifier le traité.

Concrètement, ce traité se traduit par le renforcement des pouvoirs de la commission et du parlement, même si ce dernier qui reste secondaire dans le processus de décision. La mise en ?uvre de la PESC est assurée par la nomination d'un haut-représentant à la PESC et par le développement d'un embryon de défense européenne grâce à l'Eurocorps. Enfin, une citoyenneté européenne superposée à la citoyenneté nationale est créée. Suite aux élargissements successifs, l'UE se rapproche de zones pauvres voire instables (Balkans, Europe orientale). Elle développe donc une politique de voisinage afin de favoriser la coopération avec les pays de ces régions et donc étendre son influence. Une monnaie commune, l'ECU puis l'Euro, doit entrer en circulation en 1999 sous le contrôle d'une Banque Centrale Européenne, indépendante des Etats, et seulement dans les pays respectant les critères de convergence. En 2002, l'Euro entre en circulation dans seulement 11 Etats. La zone euro comprend aujourd'hui 17 membres sur les 28 que compte l'UE. La libre-circulation des personnes prévue par le traité de Maastricht est obtenue après l'entrée en vigueur des accords de Schengen mais ils ne concernent que 7 Etats de l'UE en 1995. Aujourd'hui, l'espace Schengen comprend 26 membres dont 22 sont dans l'UE.

C. De nouveaux défis

Après les élargissements successifs, entre 1995 et 2013, le nombre de membres de l'UE a plus que doublé. Certains petits Etats (Luxembourg, Danemark) craignent une perte d'influence. De plus, les nouveaux membres présentent de forts écarts de richesse avec les autres suscitant des tensions sur l'ampleur et la répartition des aides européennes. Les anciens bénéficiaires (Espagne, Portugal, Grèce, Irlande) craignent de moins bénéficier de ces aides.

Se pose aussi la question de la poursuite des élargissements et des limites géographiques de ceux- ci. Les candidatures de la Serbie, du Monténégro, de la Macédoine, de la Turquie et de l'Islande (retrait de sa candidature en 2015) sont acceptées mais aucune date n'est fixée pour leur adhésion pour des raisons politiques et économiques voire culturelles. Des candidats potentiels supplémentaires sont identifiés, depuis 2003, pour la Bosnie-Herzégovine et l'Albanie, et, depuis 2008, pour le Kosovo. La question de l'adhésion de la Turquie est emblématique des oppositions autour de la poursuite de l'élargissement. Ses partisans voient dans l'entrée de la Turquie dans l'UE un atout politique et économique en ouvrant l'UE sur le Moyen-Orient et en apportant le dynamisme économique de cette nation émergente. A l'opposé, ses opposants dénoncent le non-respect des droits de l'Homme et les importantes différences culturelles entre l'UE et la Turquie.

Concernant la PESC, l'UE se montre impuissante à résoudre le problème des guerres civiles en ex- Yougoslavie et il faut attendre l'intervention de l'OTAN pour que les conflits s'achèvent. En 2003, une force armée européenne de réaction rapide est mise en place mais, la même année, les membres de l'UE se divisent autour de la question irakienne. Certains Etats (Royaume-Uni, Espagne, Pologne...) soutiennent les Etats-Unis tandis que d'autres (France, Allemagne) s'opposent à l'intervention américaine. La relation avec les Etats-Unis affaiblit largement la volonté de l'UE de devenir une puissance reconnue car 22 des 28 membres de l'UE appartiennent à l'OTAN et l'Amérique utilise tous les moyens dont elle dispose pour empêcher l'UE de devenir un contre-pouvoir à la puissance américaine.

II. Un projet européen en crise ?

A. Réussir à adapter les institutions

Les élargissements successifs n'ont pas été accompagnés de changements importants dans le fonctionnement des institutions européennes. Celui-ci apparaît donc comme extrêmement complexe et sclérosant. Partant de ce constat, les dirigeants européens proposent d'améliorer la coopération entre Etats et le processus de prise de décision. En 1997, le traité d'Amsterdam délimite la zone euro, permet une libre-circulation entre les pays mais les divisions entre les membres limitent sa portée. En particulier, le vote à l'unanimité est maintenu pour la majorité des décisions.

En 2001, le traité de Nice tente d'améliorer la situation issue du traité d'Amsterdam. Il permet un compromis négocié dans la tension en introduisant le principe du vote à la majorité qualifiée (55% des Etats membres, 65% de la population) pour la prise de décision. Il fixe le nombre de voix au conseil européen et le nombre de sièges au parlement par Etat, membre ou futur membre. Cette faible avancée n'est pas suffisante pour rendre plus efficace la gouvernance de l'UE. En parallèle, l'UE adopte une Charte des Droits fondamentaux qui définit les valeurs du modèle politique européen reposant sur la dignité, la liberté, l'égalité et la justice.

En février 2002, le conseil européen établit une convention sur l'avenir de l'Europe, dirigée par l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing, avec pour objectif de rédiger un projet de constitution européenne. Le projet est approuvé par les chefs d'Etat et de gouvernement, le 29 octobre 2004. Ce projet comporte la création d'un poste de président du Conseil européen et de celui d'un ministre des Affaires Etrangères. Il prévoir aussi de réduire le nombre de commissaires, d'accorder plus de pouvoir au Parlement et de renforcer le recours au vote à la majorité qualifiée pour faciliter le fonctionnement des institutions. Cependant, ce projet doit être ratifié par les Etats membres. Dès le printemps 2005, le processus de ratification est stoppé après les refus néerlandais (61%) et français (55%). Débute alors une période de crise et de doute en Europe.

Le 3 décembre 2007, pour relancer la construction européenne, les chefs d'Etat et de gouvernement signent le traité de Lisbonne. Il reprend les principaux éléments du projet de Constitution mais sans utiliser ce mot. Herman Van Rompuy est élu pour 2 ans et demi comme président du Conseil européen, Catherine Ashton devient Haut-représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Les pouvoirs du parlement sont étendus. Cependant, pour éviter un nouvel échec, la voie parlementaire est retenue pour la ratification.

Il faut, malgré tout, deux référendums en Irlande pour achever la ratification car sa constitution impose la ratification référendaire.

B. Quel type d'Europe choisir ?

Les institutions européennes représentent une forme de gouvernance originale mêlant des institutions supranationales (Parlement, Commission) et intergouvernementales (Conseil des ministres, Conseil européen). Jacques Delors présente ainsi l'UE comme une « fédération d'Etats nations ». La Commission garantie les intérêts de l'ensemble de l'UE tandis que le Conseil européen protège ceux de chaque Etat membre. Le Parlement européen lui représente les citoyens européens qui élisent au suffrage direct les députés. D'autres institutions indépendantes consultatives et de contrôle garantissent le respect des traités. La cour européenne des droits de l'homme, créée en 1959, vérifie le respect de la convention européenne des droits de l'homme. Elle est saisissable par les citoyens européens depuis 1989. Enfin, la BCE, indépendante des Etats, est chargée de l'émission de l'Euro et de veiller à la stabilité des prix dans l'UE.

Le fonctionnement des institutions et l'évolution de celui-ci constituent un enjeu politique important à plusieurs échelles. Certains Etats non membres souhaitent à tout prix y entrer tandis que d'autres y sont totalement opposés (Suisse, Norvège). A l'intérieur de l'UE, deux conceptions sont en concurrence. Les souverainistes ou unionistes souhaitent maintenir l'indépendance des Etats et limiter la construction européenne à une simple zone de libreéchange, ce qui permet des élargissements rapides. Ils ont obtenu la création des mesures d'« opting-out » qui permettent de se soustraire aux règles communautaires. Le Royaume-Uni a, par exemple, refusé l'Euro et l'espace Schengen. Les fédéralistes souhaitent, à l'opposé, renforcer le rôle et le pouvoir de l'UE pour en faire une véritable puissance mondiale. Cela implique des transferts de souveraineté des Etats vers les institutions européennes. Ils sont opposés à un élargissement rapide privilégiant l'approfondissement de la coopération en Europe. Ils ont obtenu la possibilité d'adopter des coopérations renforcées impliquant seulement quelques Etats de l'UE, sans le consentement de tous les Etats membres.

La crise financière qui débute en 2009 renforce les dissensions entre ces deux courants politiques. En effet, fin 2009, la crise de la dette débute en Grèce puis s'étend rapidement à l'Irlande, à l'Espagne et au Portugal. La survie de l'Euro est même remise en cause. Des aides sont, dans un premier temps, proposées aux pays n'arrivant plus à se financer sur les marchés financiers. Mais, elles se montrent insuffisantes à enrayer la crise. En mars 2012, un mécanisme européen de stabilité (MES) d'une capacité de 750 milliards d'euros est adopté et la BCE est largement mise à contribution pour soutenir les Etats en difficultés. Certains Etats, unionistes, réclament l'exclusion des Etats les plus fragiles, en particulier, la Grèce (« PIGS »). A l'inverse, d'autres souhaitent imposer une discipline budgétaire plus forte comprenant l'application de la règle d'or interdisant les déficits budgétaires et l'instauration d'une surveillance accrue des budgets nationaux. Il s'agit d'un glissement du fédéralisme monétaire, incarné par l'Euro, à un fédéralisme budgétaire.

Eléments de conclusion

Des symboles forts comme une monnaie, un drapeau, un hymne ou une devise ont été mis en place mais l'identité européenne reste largement balbutiante. Les traités successifs depuis Maastricht n'ont cessé de renforcer le caractère démocratique des institutions européennes en renforçant le pouvoir du Parlement afin de rapprocher l'UE des citoyens. La nomination d'un président du Conseil et d'un ministre des Affaires Etrangères devaient permettre d'incarner l'Europe Cependant, les citoyens européens perçoivent ces institutions comme trop abstraites, bureaucratiques et éloignées de leur quotidien. Pourtant, le droit européen est supérieur au droit national et régit largement le quotidien des Européens. Cette désaffection se manifeste par un fort taux d'abstentions aux élections européennes (57,57% en 2014).

Ce désintérêt devient même de l'euroscepticisme en raison de la situation économique et sociale ainsi que du discours véhiculé par certains partis politiques. Un sondage de 2012 indique que seuls 35% des Européens ont une image positive de l'UE. Cette dernière est considérée comme responsable de la crise économique que l'Europe connaît aujourd'hui car elle privilégierait la compétitivité et la rigueur plutôt que la politique sociale. L'Euro est accusé d'avoir provoqué une inflation des prix. Les directives de la Commission sont mal acceptées car empiétant sur la souveraineté nationale, d'autant que ces décisions ne sont pas débattues et que les commissaires sont nommés et non élus. Les partis souverainistes et régionalistes agitent l'idée d'une perte de souveraineté nationale ou d'identité à cause de l'Europe. Certains prônent même l'abandon de l'Euro malgré les conséquences économiques dramatiques.



exercice REALISATION D'UN CROQUIS DE GEOGRAPHIE
LE CONTINENT AFRICAIN : CONTRASTES DE DEVELOPPEMENT ET INEGALE INTEGRATION DANS LA MONDIALISATION

Résumé

L'Afrique, immense continent de 54 Etats et de plus d'un milliard d'habitants, est une région où la mondialisation s'est accéléré, ce qui créé une certaine dynamique mais participe aussi à un contraste dans le développement. Concrètement, l'Afrique a une place toujours très faible dans les flux de la mondialisation, néanmoins l'Afrique n'est pas en dehors du monde.

Complément d'explication vis-à-vis du croquis

L'Afrique apparaît comme une périphérie de la mondialisation. Son poids dans la production (1% de la production mondiale) et dans les échanges mondiaux (3,4% du commerce mondiale de marchandises, 2% des IDE mondiaux) est extrêmement faible.

Donc l'économie africaine est vulnérable aux interventions extérieures, dépendante de l'évolution des prix des matières premières, des aides publiques au développement venues de l'étranger et des négociations sur la dette extérieure avec les institutions internationales. Elle reste en marge des grands réseaux de transports, aucune des grandes villes africaines n'est une métropole de 1er plan. La fragilité de l'économie du continent africain se traduit sur le plan du développement.

L'Afrique est le continent au plus bas revenu par habitant (environ 1 500 $ de PIB/hab. en 2010) et au niveau de développement le plus faible (33 des 48 PMA, de 0,34 pour le Niger à 0,769 pour la Tunisie).

L'espérance de vie est aussi la plus faible au monde, avec une moyenne de 55 ans en Afrique subsaharienne et de 71 au Maghreb-Machrek contre 68 ans pour la planète.

Les tensions et les conflits expliquent en partie cette pauvreté. L'Afrique est en 2e position pour les conflits armés après l'Asie et les conflits armés concernent 20% de la population. C'est le continent qui compte le plus de coups d'Etat et d'opérations de maintien de la paix par les Nations unies.

Ces situations de crise ravivent des tensions ethniques et la xénophobie, comme le montre les violences contre les réfugiés (Côte d'Ivoire, par exemple). Enfin, la corruption des élites et l'injustice sociale sont considérables ce qui conduit à de fréquents soulèvements comme le «Printemps arabe» de 2011. L'instabilité politique aggrave les difficultés économiques en retardant les investissements étrangers.

Le développement de l'Afrique est aussi freiné par l'explosion démographique : le continent comptait 220 millions d'habitants en 1950, ils sont aujourd'hui plus d'1 milliard (x4) et devraient être plus de 2,4 milliards en 2050 (x2). L'explosion démographique entraîne une hausse des densités qui ont été multipliées par 5 entre 1950 et 2014 pour atteindre 34 hab/km2. Si le chiffre reste faible, il conduit à une pression supplémentaire sur les ressources car la densité nette (nombre d'habitants par unité de surface sans compter la surface agricole) est beaucoup plus forte : de 2 à 231 hab/km2 en Namibie, de 21 à 616 hab/km2 en RDC. Cette forte concentration est particulièrement visible dans les villes. la population urbaine africaine a été ainsi multipliée par 13, de 1950 à 2010, passant de 32 millions à 415 millions, dont la moitié vit dans des bidonvilles. En 2050, 50% des Africains, soit 1,2 milliard, devrait vivre en ville.

Longtemps maintenue à l'écart de la mondialisation, l'Afrique s'insère de plus en plus dans les échanges mondiaux. En premier lieu, l'Afrique offre un nouveau marché, en développement après dix ans de croissance. Ensuite, ce sont ses réserves qui attirent les entreprises étrangères, surtout avec l'envolée des prix des matières premières. Les Etats-Unis comptent, ainsi, en tirer, le quart de leur approvisionnement pétrolier en 2025. La Chine développe son influence, dans le cadre de la « Chinafrique », en s'implantant dans une quarantaine de pays et devenant ainsi le 1er partenaire commercial du continent depuis 2010.

L'Afrique attire aussi en raison des grands chantiers engagés pour permettre sa modernisation. Ces chantiers doivent permettre de désenclaver l'Afrique, en lui donnant notamment des ports en eau profonde capables de recevoir de gros porteurs (ports de Mombassa ou de Djibouti), de faciliter les échanges sur le continent (ligne TGV Tanger-Marrakech, corridor autoroutier dans le Golfe de Guinée)

Enfin, l'Afrique devient aussi un acteur dans la géopolitique mondiale car certaines régions sont très surveillées, surtout depuis le 11 septembre 2001, comme le Sahara ou la Somalie qui servent de bases aux groupes terroristes et à la piraterie. Elle est également un lieu de « mondialisation sauvage » avec la contrebande d'armes et de diamants autour du Liberia, de la Sierra Leone et en Afrique centrale ce qui implique encore une surveillance internationale. En raison de ses richesses naturelles, le continent africain connaît un début d'intégration dans la mondialisation qui permet à certaines régions du continent de se développer. Mais, de nombreux défis restent à relever
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