Bonjour à tous ;
J'ai une petite question merci beaucoup d'avance !
Pourquoi les États-Unis d'Amérique est-il envahi l'Irak en 2003 et l'est occupé jusqu'en 2011?
alors je propose;
Causes directes
Militaire: armes de destruction massive
L'administration Bush a construit sa stratégie en liant la frappe de l'Irak et la possession du régime d'armes de destruction massive de Saddam Hussein, en particulier les armes chimiques biologiques, citant cela par les événements du 11 septembre 2001 qui ont montré au public l'étendue du danger qui résulte de la prolifération des armes de destruction massive sur la scène internationale en général, et de l'Irak en particulier .
Le réacteur irakien a subi plusieurs frappes qui pourraient l'affecter. L'Iran a frappé le projet nucléaire irakien le 30 septembre 1980.
Immergé dans sa guerre avec l'Iran, Israël a réussi à diriger sa frappe contre le réacteur nucléaire irakien le 7 juin 1981.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté en avril (1991) la résolution (687) ordonnant à l'Iraq de détruire ses armes chimiques et biologiques et ses missiles à longue portée, où un comité d'inspection (UNSCOM) a été créé et des zones d'interdiction de vol ont été établies dans le nord et le sud pour explorer et contrôler le désarmement, et le Comité pour l'inspection et le contrôle des armes Composé de: France, Grande-Bretagne et États-Unis d'Amérique.
Face à cette pression américaine sur les membres du Conseil de sécurité, avec la promesse de ne pas utiliser la nouvelle résolution pour faire la guerre à l'Irak qu'après son retour au Conseil, un projet de résolution numéro 1221 a été voté.
L'Iraq a commencé à se sentir menacé. Il a donc répondu à tous les paragraphes de la résolution 1221, mais devant un calendrier publié par les États-Unis et la Grande-Bretagne, l'Iraq ne répondait pas aux exigences de la résolution.
Bonjour ;
Merci beaucoup de m'avoir répondu !
_La guerre du Golfe est un conflit qui oppose, du 2 août 1990 au 28 février 1991, l'Irak à une coalition de 35 États ,dirigée par les États-Unis à la suite de l'invasion et l'annexion du Koweït par l'Irak. La guerre est divisée en deux phases : l'Opération Bouclier du désert , du 2 août 1990 au 17 janvier 1991, au cours de laquelle les troupes se renforcent et défendent l'Arabie saoudite, et l'Opération Tempête du désert , du 17 janvier au 28 février 1991, phase de combat, qui commence avec un bombardement aérien et naval, suivi d'un assaut terrestre et qui se termine avec une victoire des forces de la coalition qui parviennent à repousser l'armée irakienne hors du Koweït et à avancer en Irak. La coalition cesse sa progression et déclare un cessez-le-feu 98 heures après le début de la campagne terrestre. Au cours de la guerre, les combats sont limités à l'Irak, le Koweït et des zones le long de la frontière avec l'Arabie saoudite ; l'Irak lance des missiles Scud contre des cibles militaires de la coalition en Arabie saoudite et contre Israël.
La guerre du Golfe est aussi connue sous d'autres noms, comme la première guerre du golfe Persique, la Première Guerre du Golfe, la guerre du Koweït, la Première Guerre d'Irak, ou tout simplement « guerre d'Irak » jusqu'à ce que le terme fasse référence à la guerre de 2003. Pourtant, il y eut peu de combats dans le Golfe persique en 1991, et le surnom de ce conflit convient mieux à la guerre Iran-Irak qui avait été surnommée en son temps la « guerre du Golfe »
Ce conflit est marqué par la mise en place d'émissions télévisées en direct depuis le front, principalement par le réseau américain CNN. La guerre gagne également le surnom de « guerre de jeu vidéo » après la diffusion quotidienne d'images provenant de caméras installées à bord des bombardiers américains au cours de l'opération Tempête du Désert.
les pays qui ont participé à cette guerre contre l'Irak
Remarque:je vois que c'est bizarre 35 pays contre un seul pays .
Origine du conflit:
le rapprochement américano-irakien
Depuis la révolution de 1958, l'Irak était allié à l'Union soviétique, et il y avait des désaccords entre le pays et les États-Unis. Ces derniers sont préoccupés par la position de l'Irak vis-à-vis du conflit israélo-palestinien. Les États-Unis désapprouvent également le soutien qu'apporte l'Irak à de nombreux activistes arabes comme Abou Nidal, et ils inscrivent l'Irak sur la liste des États soutenant le terrorisme, le 29 décembre 1979. Les États-Unis restent officiellement neutres après l'invasion de l'Iran par l'Irak en 1980, qui devient la guerre Iran-Irak, bien qu'ils fournissent des ressources, un soutien politique et quelques avions « non militaires » à l'Irak.
En mars 1982, l'Iran lance une fructueuse contre-offensive (opération Victoire Indéniable) et les États-Unis intensifient le soutien qu'ils apportent à l'Irak afin d'empêcher sa défaite. Dans une tentative d'établir des relations diplomatiques complètes, l'Irak est retiré de la liste américaine des États soutenant le terrorisme. Apparemment, cela était dû à l'amélioration du système d'écoutes du régime, bien que l'ancien assistant du secrétaire adjoint américain à la défense déclare par la suite : « Personne n'avait de doutes sur le fait que [les Irakiens] continuaient à être impliqués dans le terrorisme... La vraie raison était de les aider à gagner la guerre contre l'Iran. ». Avec des succès militaires de l'Irak et le refus de l'offre de paix par l'Iran au mois de juillet, les ventes d'armes atteignent un pic en 1982. Lorsque le président irakien Saddam Hussein expulse Abou Nidal vers la Syrie après que les États-Unis en ont fait la demande en novembre 1983, l'administration Reagan envoie Donald Rumsfeld rencontrer Saddam Hussein en tant qu'envoyé spécial et renoue des liens. Malgré le drame de la frégate américaine Stark, attaquée par erreur par des avions irakiens en mai 1987 (37 marins tués), la coordination militaire entre l'Irak et les Etats-Unis se renforce jusqu'en 1988. En août 1988, au moment où le cessez-le-feu avec l'Iran est signé, l'Irak se retrouve criblé de dettes et les tensions montent au sein de la société. La majeure partie de cette dette est détenue par l'Arabie saoudite et le Koweït. L'Irak fait pression sur ces deux nations pour effacer les dettes, mais elles refusent.
La revendication irakienne sur le Koweït
Le différend entre l'Irak et le Koweït implique également le fait que l'Irak revendique le Koweït comme territoire irakien. Le Koweït a fait partie de la province ottomane de Bassora. Dès lors, ce dernier est revendiqué par l'Irak comme étant un territoire irakien légitime. La dynastie souveraine du Koweït, la famille al-Sabah, a conclu un accord de protectorat en 1899, qui assigne la responsabilité de ses affaires étrangères au Royaume-Uni. Le Royaume-Uni fixe la frontière entre les deux pays en 1922, rendant l'Irak pratiquement sans accès à la mer. Le Koweït rejette par la suite les tentatives irakiennes d'obtenir des dispositions complémentaires dans la région.
L'Irak se voulait déjà souverain du Koweït en 1958. Trois ans plus tard, le Général Kassem revendiquait le « territoire koweïtien » comme partie intégrante de la « nation irakienne », juste après la pleine indépendance du Koweït, déclarée le 19 juin 1961 grâce aux appuis britannique et arabe.
Endettement irakien et différend pétrolier
L'Irak accuse aussi le Koweït de dépasser les quotas de production de pétrole fixés par l'OPEP. Afin que l'organisation maintienne son prix à 18 dollars le baril, une certaine discipline est nécessaire. Les Émirats arabes unis et le Koweït sont régulièrement en surproduction. Pour ce dernier, il s'agit en partie de réparer les pertes causées par les attaques iraniennes lors de la guerre Iran-Irak et de payer pour les pertes d'un scandale économique. Il en résulte une chute des prix, jusqu'à 10 dollars le baril, correspondant à une perte de sept milliards de dollars par an pour l'Irak. Ce manque à gagner est équivalent à son déficit de la balance de paiements en 1989. Les revenus qui en résultent ne suffisent plus à subvenir aux besoins du gouvernement, et encore moins à réparer les infrastructures endommagées. La Jordanie et l'Irak souhaitent alors plus de discipline et obtiennent une petite victoire. Le gouvernement irakien décrit cela comme de la guerre économique, et considère que le Koweït a aggravé la situation avec des forages directionnels réalisés à travers la frontière, dans le gisement de Rumaila.À la même époque, Saddam Hussein cherche à tisser des liens étroits avec les États arabes qui ont soutenu l'Irak lors de la guerre. Il obtient le soutien des États-Unis, et pense que l'existence de liens avec des États du Golfe pro-occidentaux pourrait aider à amener et maintenir l'Irak dans la sphère d'influence des États-Unis.
L'énorme diminution des exportations de pétrole de ces deux pays de l'OPEP — Iran et Irak — représente autant de bénéfices pour l'Arabie saoudite et le Koweït, auprès desquels l'Irak est respectivement endetté à hauteur de 45 milliards de dollars américains et de 15 milliards de dollars. Saddam Hussein exige des deux pays arabes non seulement l'annulation de ces dettes, mais aussi un don d'une valeur égale, et menace de représailles armées en cas de désaccord. La reconversion de l'économie de guerre en économie de marché s'opère lentement en Irak. Une diminution du cours du baril de pétrole brut d'un seul dollar fait perdre 1 milliard de dollars par an à l'Irak. Or le Koweït, qui restreint l'accès irakien au golfe Persique et a fortiori à la mer, produit de plus en plus de pétrole et ne respecte même pas ses quotas. L'ultime casus belli arrive lorsque le Koweït est accusé de forer du côté irakien de la frontière entre les deux pays.
Le 25 juillet 1990, Saddam Hussein rencontre l'ambassadrice américaine à Bagdad, April Glaspie. Celle-ci, bien au fait de ce qui se prépare (« nous constatons que vous avez amassé des troupes nombreuses à la frontière »), lui laisse entendre que les États-Unis [\b]n'interviendraient pas dans un conflit opposant deux pays arabes . Le 30 juillet, une réunion de médiation est organisée à Djeddah ; elle échoue. Le 2 août, l'armée irakienne envahit le Koweït en quelques heures.[b]L'émir Jaber se réfugie à l'étranger.
Merci beaucoup à vous
Et oui, 35 Etats Pense à l'OTAN de nos jours
Comme tu vois cette guerre est aussi importante à prendre en compte concernant la guerre en Irak
fais juste attention dans la structuration de ton message initial car dans les causes indirectes tu parles du pétrole puis tu vas vers le religieux et tu reviens de nouveau à l'économie et au pétrole. Il faut que tu agences un poil mieux.
Mais en tout cas il y a beaucoup de fond et les sources sont citées. Et tu as à l'aise en expression écrite. C'est bien
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